Photographies de Bruno Paccard
Dessins et photographies d’Ernest Pignon-Ernest
Texte de Michel Onfray
Galerie Fait & Cause 58 rue Quincampoix – 75004 Paris
Photographies de Bruno Paccard
Dessins et photographies d’Ernest Pignon-Ernest
Texte de Michel Onfray
Galerie Fait & Cause 58 rue Quincampoix – 75004 Paris
Plus d’info sur http://www.rhonealpes.fr/626-le-plateau.htm
La grande exposition «Lyon l’italienne» vous propose de suivre le parcours d’un immigré italien depuis son départ de son pays natal jusqu’à son installation dans l’agglomération lyonnaise.
Du 15 avril au 20 décembre 2014
Retrouvez l’ensemble des évènements (Conférences, Journées d’études, Atelier, Spectacles, Projections audiovisuelles…) sur le site des Archives de Lyon :
http://www.archives-lyon.fr/archives/sections/fr/expositions/expositions_preceden2700/2014/expositions_2014/lyon_italienne/
Comme chaque année, retrouvez-nous ainsi que (presque) tout notre catalogue sur le beau stand de la Région Rhône-Alpes. Du 21 au 24 mars, porte de Versailles, stand D64.
Vendredi 21 et samedi 22 mars : 10h – 20h ; Dimanche 23 mars : 10h – 19h ; Lundi 24 mars : 9h – 13h (professionnels du livre pré-accrédités) Ouverture au public : 13h – 19h.
Jean-Luc de Ochandiano, historien et auteur de Lyon à l’italienne donne une conférence-débat le mercredi 19 février de 18h30 à 21h à la bibliothèque de la Part-Dieu, Lyon 3°. Il sera accompagné de Ugo Iannucci, avocat et ancien bâtonnier de Lyon, fils de réfugié politique italien ; Angelo Campanella, président du COM.IT.ES (Comité des Italiens à l’étranger) de Lyon ; Danilo Vezzio, responsable du Fogolâr Furlan (association de Frioulans) de Lyon. Tous publics, entrée libre.
Aujourd’hui c’est le jour de la sortie de … pas 1 … pas 2 … mais 3 nouveaux livres Lieux Dits … les voici :
Perpignan, 1848-1939 – La cité et les Architectes
https://www.lieuxdits.fr/les-livres/architecture/perpignan-1848-1939/
Les Églises de Troyes – Cathédrale, collègiales et églises paroissiales
https://www.lieuxdits.fr/les-livres/architecture/les-eglises-de-troyes/
L’ensemble paroissial de Villé
https://www.lieuxdits.fr/les-livres/alsace/lensemble-paroissial-de-ville/
Jean-Luc de Ochandiano, l’auteur de Lyon à l’italienne sur le plateau du 12/13 de France 3 Rhônes-Alpes aujourd’hui !
A revoir sur http://rhone-alpes.france3.fr/emissions/jt-1213-rhone-alpes
L’histoire des sages-femmes rejoint celle de la santé des femmes. Car si les sages-femmes ont été exclues d’un lieu de savoir, l’obstétrique naissante, les femmes vivent elles-aussi une sorte de confiscation de leur capacité propre à accoucher. La médecine expérimentale est vue comme une avancée radicale contre la mortalité des femmes et des enfants. Mais faire spécifiquement du corps des femmes un objet de science a des conséquences culturelles et sociales sans précédent : l’objectivité scientifique va prévaloir sur l’expérience du corps. Par exemple, alors que les femmes pouvaient choisir une position pour mieux supporter le travail et la naissance, les professionnels vont leur imposer la position gynécologique pour l’accouchement. La naissance, événement autrefois privé, devient un événement public, anonyme et morcelé : à la maternité, personne ne connait la future mère, qui ne sera pas suivie par sa sage-femme mais par toute une kyrielle de professionnels : médecin, anesthésiste, pédiatre, sage-femme, infirmières, auxiliaires, kinésithérapeutes et tant d’autres encore.
Ce colloque “Enseignement technique et architecture, histoire et enjeux contemporains” est initié par la Région Franche-Comté, l’une des premières régions françaises pour la part de l’emploi industriel, où les lycées techniques font actuellement l’objet de recherches de la part des services d’Inventaire.
Ce colloque accompagne les deux ouvrages publiés dans la collection Parcours du patrimoine, L’École d’horlogerie de Besançon, lycée Jules Haag (octobre 2012), et L’École d’optique de Morez, lycée Victor Bérard (février 2013).
Du 9 au 11 avril 2013. Le colloque se tiendra les deux premiers jours au lycée Jules Haag de Besançon. Le 11 avril, visite du lycée Victor Bérard de Morez et du musée de la Lunette.
Il n’est plus du tout question de reconnaissance professionnelle si les soins donnés aux plus petits le sont gratuitement, comme le font de nombreuses femmes dans le monde entier, de la même manière qu’elles réalisent d’autres travaux sans contrepartie : s’occuper des malades, des personnes vieillissantes et… des relations de bon voisinage, faire à manger, assurer la santé au domicile en soignant l’alimentation et en faisant régulièrement le ménage. Censé relever de compétences naturelles, ce travail est souvent présenté comme n’engageant aucune dépense d’énergie de la part de celles qui l’effectuent, comme s’il s’agissait d’un état et non d’une action, comme si ces tâches n’entraînaient aucune fatigue. Ce travail se trouve la plupart du temps invisibilisé, d’autant que son caractère discret fait en quelque sorte partie de la qualité du travail accompli. Il est mal vu qu’une mère se plaigne de la fatigue occasionnée par sa maternité et le soin qu’elle apporte à ses enfants. Il est considéré comme assez normal qu’elle s’épuise en silence dans son rôle. Personne ne souhaite vraiment désenchanter l’image de la maternité et lever le voile sur la fatigue qui l’accompagne.
La défense et l’amélioration constante des formations et des qualifications dans le secteur constituent une condition de professionnalisation et de qualité de l’offre d’accueil. Même si le métier d’EJE est très féminisé comme la plupart des professions de l’enfance, il ne suffit pas d’être une femme ou d’avoir soi-même des enfants pour traiter avec extrême délicatesse les situations affectives que vivent les tout-petits et leurs parents. Les trois ans d’études que suivent les EJE ne sont pas de trop pour acquérir les savoirs qui permettent de garder dans la bienveillance la distance émotionnelle nécessaire pour éviter de faire de sa propre expérience la mesure de toute chose. L’existence du groupe professionnel des EJE et l’amélioration constante de l’expertise opèrent comme une résistance contre cette force de rappel, qui tend à réduire le soin aux tout-petits à un ensemble de tâches naturelles sans une digne contrepartie monétaire.
Extrait de Être éducateur(trice) de jeunes enfants, par Marie-Christine le Floch, dans la collection Être
https://www.lieuxdits.fr/les-livres/orientation-cat/etre-educateurtrice-de-jeunes-enfants/#