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Arc-en-Barrois

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et son canton

Description

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Arc-en-Barrois : le patrimoine et l´histoire d´un canton en Champagne-Ardenne, à découvrir

Arc-en-Barrois et les 9 villages qui l’entourent sont situés aux confins de la Champagne et de la Bourgogne, au sud-ouest de l’actuel département de la Haute-Marne. Si les traces d’une occupation gallo-romaine sont nombreuses, les disciples de saint Bernard furent parmi les premiers, en fondant l’abbaye cistercienne de Longuay, à façonner le paysage actuel de cette région. À partir de la Renaissance, l’important manteau forestier des plateaux et la présence de rivières — l’Aube et son affluent l’Aujon — ont déterminé une économie fondée sur la métallurgie, qui y trouva à la fois combustible et énergie hydraulique.

Familles princières, château et chasses…

La famille princière des Bourbon-Penthièvre en fut la principale bénéficiaire, puis, après la Révolution, celle des Orléans, qui hérita de son immense domaine, et rebâtit le château d’Arc-en-Barrois dans les années 1840 pour s’y adonner à la chasse. Cette dernière activité prit une importance économique croissante après le déclin rapide de la métallurgie dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

Un paysage enchanteur, propice aux balades et au tourisme

La qualité de la pierre calcaire tirée des carrières locales donne son caractère au paysage bâti, fortement aggloméré, tandis qu’entre deux villages, le regard se perd sur les vastes étendues de champs, ou cherche à percer les mystères des sous-bois. De nos jours, l’intégration du canton d’Arc-en-Barrois dans le territoire du parc national en cours de création sur le thème de la forêt feuillue, ouvre de nouvelles perspectives de développement touristique.

 

 

Auteurs

Inventaire du patrimoine, région Champagne-Ardenne

Par Hélène Billat, Xavier de Massary
Photographe : Patrice Thomas

 

Extrait

En 1790, les 7 paroisses de l’actuel canton qui formaient une enclave bourguignonne sont incluses, comme leurs voisines, dans le département de la Haute-Marne, mais la commune de Giey ne rejoindra le canton d’Arc-en-Barrois que dans l’entre-deux-guerres. Les débuts de la Révolution sont marqués comme partout par la vente des biens du clergé : les bâtiments de l’abbaye de Longuay sont acquis par Jacques Weisbeck, le fabricant d’indiennes installé à Giey-sur-Aujon avant la Révolution. L’église en est détruite peu après. À la mort du duc de Penthièvre en 1793, sa fille Louise-Adélaïde, duchesse d’Orléans, est condamnée à l’exil et ses biens sont confisqués : les usines et les terres sont vendues, mais non la forêt, qui reste propriété de la nation. Le centre du domaine était au XVIIIe siècle le château de Châteauvillain, mais celui-ci est pillé et laissé à l’abandon sous la Terreur, avant d’être détruit sous le Premier Empire. Aussi, lorsque sous la Restauration, la duchesse d’Orléans rentre en possession de ses biens, l’administration du domaine est-elle déplacée à Arc-en-Barrois, beaucoup plus central, et dont le « château neuf » a survécu, à la différence des éléments défensifs médiévaux, détruits aux débuts de la Révolution. La première moitié du XIXe siècle se poursuit sur la lancée économique et démographique du siècle précédent : l’économie reste dominée par l’exploitation des forêts, dont les taillis sont réduits en charbon de bois pour alimenter les forges et hauts fourneaux d’Arc-en-Barrois, Aubepierre et Châteauvillain, rachetés par la maison d’Orléans, et ceux de Rochevilliers et de Chevrolet, auxquels s’ajoute l’établissement créé en 1840 près de l’ancienne abbaye de Longuay. Au rez-de-chaussée du château sont conservés plusieurs éléments de l’abbaye du XIIIe siècle : la galerie sud du cloître, divisée au XIXe siècle par des murs de refend en plusieurs pièces, dont un salon turc, ainsi que, à l’extrémité est, une pièce voûtée à pilier central, qui a pu servir de chauffoir. L’escalier suspendu en pierre desservant aujourd’hui l’étage du château est un des témoins des travaux réalisés au XVIIIe siècle dans ce qui était alors le bâtiment conventuel. Sa rampe a été refaite au XIXe siècle. Une bibliothèque placée dans le pavillon occidental date des travaux d’aménagement réalisés pour la famille Planta de Wildenberg et offre un curieux décor de lambris néogothiques avec des bois découpés.

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Fiche technique

Parution : Septembre 2011
Couverture souple à rabats
Format : 24,3 x 29,7 cm
112 pages
240 images

Collection Images du patrimoine

Informations complémentaires

Poids 1.6314207401681 kg