Les églises de Troyes

30,00 

Cathédrale, collégiales
et églises paroissiales

OUVRAGE ÉPUISÉ

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Description

Les églises de Troyes

Troyes était à la Renaissance une des villes les plus peuplées du royaume de France, et son activité dans le domaine de l’architecture, de la sculpture et du vitrail fut à la hauteur de cette position éminente. Par chance, guerres et révolutions ont relativement épargné les réalisations de cet âge d’or, qui sont venues s’ajouter au legs déjà majeur de l’époque gothique. La cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul et son cortège d’églises paroissiales et collégiales – huit sont conservées sur les quinze que comptait la ville avant la Révolution – sont les témoins éclatants de ce brillant passé : au fil des pages le lecteur découvrira la cage de verre du chœur de Saint-Urbain, le jubé arachnéen de Sainte-Madeleine, les panneaux peints de Saint-Remy, les visages expressifs et les riches costumes du peuple de statues ou encore le merveilleux livre d’images des verrières présentes dans la plupart de ces églises. Ce patrimoine continue de s’enrichir des créations contemporaines, comme le montrent les pages consacrées aux décors du XIXe siècle et aux édifices du XXe siècle, restées jusqu’ici dans l’ombre du « beau XVIe ».

Auteurs

Inventaire du patrimoine, Région Champagne-Ardenne

Par Bernard Ducouret, Marion Boudon-Machuel, Danielle Minois, Philippe Riffaud-Longuespé
Avec la participation de Maya Bennani et de Pierre Gandil
Photographe : Patrice Thomas

avec la participation de Jacques Philippot

Extrait

Les débuts et le développement du christianisme à Troyes

Le département de l’Aube a repris à peu près les limites du diocèse de Troyes sous l’Ancien Régime. Celui-ci constituait primitivement le territoire, ou civitas, des Tricasses, probablement détaché de la cité des Senons par Auguste à partir de l’an 27 avant notre ère, l’ensemble appartenant à la province de Lyonnaise. Une ville chef-lieu y fut alors fondée sous le nom d’Augustobona entre deux bras de la Seine. Cependant, elle est mentionnée sous le nom de Tricasses pour la première fois en 63 après J.-C. et pendant tout le Bas-Empire les deux noms furent employés, le premier ayant un caractère plus officiel.

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La cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul

L’unité architecturale de la cathédrale de Troyes dissimule un chantier qui a duré près de quatre  siècles. L’ancienne cathédrale, endommagée par l’incendie qui ravagea Troyes en 1188, venait d’être remise en état quand, vers 1200, l’évêque Garnier de Traînel entreprit un édifice beaucoup plus vaste, à l’image des grandes églises gothiques qui s’édifiaient alors dans le Nord de la France : nef et partie droite du chœur séparées par un transept et comprenant chacune des bas-côtés doubles autour d’un haut vaisseau central, abside à déambulatoire et chapelles rayonnantes. Les travaux commencèrent par l’édification du déambulatoire et des chapelles rayonnantes en partant des plus à l’ouest vers la chapelle d’axe.

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L’église paroissiale Saint-Jean-au-Marché

Établie au plus tard au Xe  siècle, la paroisse Saint-Jean-au-Marché est l’une des plus anciennes de la ville. Comme son nom le laisse entendre, c’est principalement sur son territoire que se tinrent, à partir du XIe  siècle, les célèbres foires de Champagne. L’édifice fut entièrement reconstruit au XIIIe  siècle. Il comportait une nef de sept travées, prolongée directement par un chœur de deux travées (disposition attestée par les comptes relatifs à sa démolition, cf. plan Ier rabat). Cette solution sans transept avait été utilisée au siècle précédent à la collégiale Saint-Étienne, ainsi que les fenêtres jumelées qui éclairaient primitivement le vaisseau central.

Fiche technique

Parution : Novembre 2013
Couverture souple à rabats
Format : 24,3 x 29,7 cm
184 pages
362 images

Collection Images du patrimoine

Informations complémentaires

Poids 2,7778245035295 kg