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Canton de Azay-le-Rideau

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Description

Les châteaux de la Loire, dans leur écrin

L’histoire du canton se confond avec celle de la Touraine et de la ville de Tours : une langueur bienheureuse que certains nomment « douceur de vivre » préserve le pays des bouleversements économiques contemporains et nous permet aujourd’hui de retrouver les châteaux de la Loire dans leur écrin.

Au cœur du Val-de-Loire

À mi-chemin entre Tours et Chinon, le canton d’Azay-le-Rideau est à la confluence de la Loire et de l’Indre. Les douze communes d’Azay-le-Rideau, Bréhémont, La Chapelle-aux-Naux, Cheillé, Lignières-de-Touraine, Rigny-Ussé, Rivarennes, Saché, Saint-Benoit-la-Forêt, Thilouze, Vallères et Villaines-les-Rochers se répartissent entre les plateaux peu fertiles de la Champeigne tourangelle, les forêts de chênes de Chinon et de Villandry, et les riches vallées de l’Indre et de la Loire.

Un habitat hétéroclite, des troglodytes aux belles demeures, en passant par les maisons à pan de bois

L’habitat est dispersé sur l’ensemble des communes : composé de petites fermes en pan de bois aujourd’hui en complète transformation et d’un habitat troglodytique peu à peu abandonné. Situé entre deux capitales du royaume de France à la fin du Moyen Âge, il n’a pas bénéficié de la présence de la cour de Charles VII à Chinon au XVe siècle mais, par la suite, il devient un territoire de « villégiature » pour les riches financiers installés près de Louis XI à Tours puis de Charles VIII à Amboise. Autour d’Azay-le-Rideau et d’Ussé et à proximité de Langeais et de Villandry se développent des demeures où fleurissent les décors architecturaux de la Renaissance.

 

 

Auteurs

Inventaire du patrimoine, région Centre

Par Christine Toulier
Photographe : Mariusz Hermanowicz, Robert Malnoury

 

Extrait

Le 14 mai 1422, Jean du Puy du Fou achète la seigneurie d´Azay à la dame de Cricé (Crissay-sur-Manse). Un petit château fort implanté comme une figure de proue à l´extrémité d´une grande île commandait et défendait alors le passage de l´Indre. Vers 1510, Gilles Berthelot, trésorier de France, se rend acquéreur de la seigneurie d´Azay. Les travaux de construction du château débutent vers 1517 et ne sont pas achevés lors de la disgrâce du trésorier en 1528. Philippe Lesbahy épouse de Berthelot, suit le chantier placé sous la responsabilité du maître-maçon Pierre Rousseau. L´édifice médiéval détermine l´implantation du nouveau logis : le châtelet d´entrée avec son pont-levis placés face à la rue du Château qui mène au bourg, commandent l´orientation principale de la nouvelle composition. Le mur d´échiffre de l´escalier monumental est placé sur cet axe. Le château resté inachevé était dissymétrique. Vers 1855, l´architecte Paul Dussillion remplace la vieille tour près du pont par une grosse tour crénelée semblable aux autres, et une nouvelle tour est construite à l´extrémité gauche de la cour. Il est probable mais non certain qu´une aile en équerre était projetée pour fermer la cour à l´est. Les aménagements menés par les Biencourt durant les XVIIe et XIXe siècles (modification des distributions intérieures, aménagements des jardins, construction d´un pavillon chinois contre le pignon est) sont déconstruits à partir de 1905, époque de l´acquisition du domaine par l´État.

Fiche technique

Parution : Octobre 1994
Couverture souple à rabats
Format : 21 x 29,7 cm
64 pages
128 images

Collection Images du patrimoine

Informations complémentaires

Poids 0,70547923899161 kg