Polia, revue de l´art des jardins n°6

15,00 

Publié par : Les Éditions Lieux Dits
ISBN : 9782362190278 Catégories : , , , ,

Description

Au sommaire de Polia…

  • Le parc Shinjuku Gyoen à Tokyo et le rayonnement de l’école paysagère française
  • Paysages culturels du Grand Siècle classique : entre Port-Royal et Versailles « les deux versants d’un seul jardin français » ?
  • Promenade dans le « jardin public » à Paris au XVIIIe siècle : Tuileries, Palais-Royal et Luxembourg L’abreuvoir de Marly : mythes et réalités Betz : préambule
  •  Un philosophe moral dans le parc de Betz : la promenade de Bertrand Barère en 1788
  • À la découverte d’un Crop Circle Garden à Varengeville

Polia, revue de l’art des jardins… Publication scientifique consacrée à l’histoire de l’art des jardins

Polia est constitué de 3 rubriques principales : études, documents, actualités, auxquelles s’ajoutent un éditorial et des comptes rendus sur les livres parus ou les expositions. Soucieuse de lier le passé à l’avenir, la revue aborde aussi bien la conservation et la restauration des jardins anciens que la création contemporaine en donnant la parole à des propriétaires privés ou à des gestionnaires publics.

Auteurs

Par Collectif

 

Extrait

Le jardin du Luxembourg, quant à lui, est présenté comme un lieu à l´écart des mondanités, « promenade très fréquentée par le vulgaire, parce qu´on peut s´y produire sans être d´un si grand propre que dans les autres, et qu´on risque moins d´être critiqué ». On souligne souvent que l´ordonnance y est moins soignée. Tantôt qualifié de triste ou de solitaire, le jardin du Luxembourg diffère aussi des Tuileries ou du Palais-Royal pour la qualité des promeneurs qu´il attire : gens de lettres, ecclésiastiques et tous ceux qui « désirent trouver dans le même endroit un air pur, de l´exercice et de la tranquillité ». Dulaure dit de ce jardin que « le dessin du parterre est en effet plus simple et plus beau, l´air y est pur, la disposition champêtre ». Lister faisait la même constatation en 1698, et peut-être était-ce là ce qui, selon Caylus, attirait Watteau : celui-ci « dessinait sans cesse les arbres de ce beau jardin, qui, brut et moins peigné que ceux des autres maisons royales, lui fournissait des points de vue infinis ». Nous ne connaissons malheureusement pas d´autres témoignages pour exprimer le côté champêtre des jardins du Luxembourg.

Fiche technique

Parution : Décembre 2006
Couverture souple
Format : 16,5 x 24 cm
158 pages

ISSN : 1768-6512

Informations complémentaires

Poids 1,0802650847059 kg